Rajouter des dents manquantes à Paris | Dr Cohen

Remplacer une dent manquante

Lorsque l’on perd une dent, c’est tout un ensemble, autrefois stable, qui est déréglé

En plus du préjudice esthétique évident, une ou plusieurs dents manquantes peuvent avoir des conséquences sur notre santé à long terme (difficulté à la mastication, exposition à la dénutrition, déchaussement des dents voisines…). Implant dentaire, prothèse amovible, bridge… De nombreuses solutions existent pour pallier une édentation totale ou partielle. Quelles sont les plus adaptées à votre situation ? Le point.

L’édentation : définition

Une dent est un élément vivant composé de différents attributs : l’émail, en surface, dont l’objectif est de protéger la dent ; la dentine, en dessous, qui entoure la pulpe laquelle contient les vaisseaux et les nerfs ; et enfin, la racine implantée dans l’os de la mâchoire.

L’édentation : une source de gênes esthétiques

Lorsque les dents manquent suite à des caries, à un déchaussement ou à un quelconque traumatisme, on parle d’édentation. Ce terme médical désigne en effet l’absence d’une ou de plusieurs dents chez l’adulte. Chez les enfants, l’édentation correspond simplement à la perte d’une dent de lait en vue du développement d’une dent définitive.

L’édentation génère chez de nombreux patients d’importants complexes. De plus, l’absence de dent peut entraîner des complications concernant la mastication et la digestion des aliments, voire même pousser le patient à la dénutrition. En outre, l’édentation entraîne des complications quant à la musculation de la mâchoire et la physiologie des maxillaires.

Différents types d’édentation

Dans l’objectif de mieux comprendre le phénomène, les spécialistes de la médecine dentaire ont classifié l’édentation selon différentes classes :

  • L’édentation de classe 1 : édentation terminale bilatérale. Elle désigne l’absence partielle de dents au niveau bilatérale et postérieur.
  • L’édentation de classe 2 : édentation terminale unilatérale. Elle désigne l’absence de dents postérieures (incisives, canines) de façon unilatérale (haut et bas).
  • L’édentation de classe 3 : édentation bilatérale partielle encastrée. Elle désigne l’absence de dents du fait qu’elles sont intercalées unilatéralement.
  • L’édentation de classe 4 : édentation intercalaire antérieure. Elle désigne l’absence de dents antérieures ou postérieures totale.

En fonction de sa gravité, l’édentation peut être considérée comme un handicap.

Causes de l’édentation

L’édentation peut avoir de multiples causes, à commencer par les caries. En effet, si celles-ci ne sont pas traitées à temps, les infections peuvent creuser la dent et atteindre le nerf. Une fois la dent infectée, les dentistes ont généralement recours à une édentation.

L’édentation peut également survenir suite à un traumatisme. L’évènement n’est pas aussi rare qu’il n’y paraît. Les chocs directs, les chutes ainsi que les impacts avec un objet dur peuvent entraîner la cassure d’une partie ou de la totalité de la dent.

Une mauvaise nutrition et notamment les carences en oligo-élements et en vitamine C peuvent également altérer la santé des dents, les affaiblir et conduire à leur chute. A côté de cela, un grincement important des mâchoires entre-elles peut être en cause. En effet, la friction répétée de l’émail entraîne une fragilité et peut briser une partie de la dent, tout comme le serrement intense et violent des dents (bruxisme).

De plus, l’édentation peut être causée par des pathologies parodontales, comme des gingivites, qui altèrent la racine de la dent et provoquent une édentation. Un sévère manque d’entretien bucco-dentaire peut aussi provoquer la perte de dents.

Lors d’une malformation dentaire, il peut arriver qu’une dent ne s’encastre pas correctement dans les dents de la mâchoire opposée, ce qui entraîne des chocs répétés qui peuvent affaiblir l’émail et casser la dent.

Enfin, dans le cadre de certaines chimiothérapies, l’édentation est souvent une nécessité pour assurer l’efficacité du traitement et éliminer les risques de prolifération de cellules infectieuses dans le sang.

Traitements de l’édentation

Afin de pallier l’édentation, différents traitements d’esthétique dentaire sont possibles.

L’importance du diagnostic dentaire

Il convient de consulter votre dentiste, lequel sera en mesure de vous orienter vers le protocole thérapeutique le plus adapté à votre problème. Ce dernier réalisera un diagnostic de la situation, notamment grâce à un examen radiographique et à un test de vitalité au froid. C’est l’état de votre pulpe dentaire qui influence grandement le choix du traitement.

La couronne dentaire

La couronne est en quelque sorte un « capuchon » de la forme d’une dent, offrant la possibilité de recouvrir et de protéger une dent très abîmée ou de remplacer une dent manquante.

En fonction de la situation, le dentiste appuiera la couronne sur la dent existante ou alors sur un implant, lequel pourra servir de racine artificielle. La couronne peut aussi être posée sur un pivot, plus couramment appelé inlay-core.

La pose d’implant

Le dentiste peut vous proposer la pose d’implant pour obtenir un résultat très naturel. Le traitement consiste à poser dans la gencive, au niveau de l’emplacement de la dent, une vis en titane. Celle-ci sera rattachée à l’os de la mâchoire afin de constituer une racine pour la couronne (en porcelaine, en métal ou en résine). A l’issue de cette étape et après avoir réalisé une empreinte, le praticien viendra fixer à la mèche de titane la couronne qui reprendra la forme d’une dent naturelle.

Cette technique d’implantologie dentaire est très efficace mais présente l’inconvénient d’être assez longue à mettre en œuvre. En effet, l’attente entre le moment où l’on pose l’implant dans la gencive et le moment où l’on fixe la fausse dent atteint parfois plusieurs mois, bien que les délais tendent à se réduire. En outre, le principal frein à recourir à l’implantologie dentaire est son coût. La technique est en effet assez onéreuse puisqu’elle n’est pas prise en charge à 100% par l’assurance maladie.

Le bridge

Le bridge consiste, de son côté, à créer un « pont » entre les dents. La méthode n’utilise aucune fausse racine ou racine existante de la dent comme prothèse mais se fixe en prenant appui sur les vraies dents situées de chaque coté. Une fausse dent et deux ailettes mécaniques sont ainsi fixées sur les dents voisines, lesquelles font office de piliers de supports.

La technique offre des résultats très satisfaisants et est durable (pendant 10 ans environ). L’inconvénient principal réside dans l’obligation de parfois mutiler des dents saines pour qu’elles puissent servir de piliers.